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Stratégie gagnante au championnat du monde de Blitz 2010 à Moscou.
Le Français Maxime Vachier-Lagrave avec les pièces blanches est dominé stratégiquement par le joueur d'échecs russe Andrei Andreykin qui a des pièces plus actives dans le milieu de jeu. Avec un pion passé éloigné, les Noirs provoquent ensuite l'échange des Dames pour passer dans une finale gagnante de Tour et pions. Un bel exemple de stratégie aux échecs. (cadence blitz: 3 minutes et 2s d'incrément par coup)
Nombreux sont les joueurs aimant les parties rapides, où l’on joue son va-tout, mais deviennent agités, impatients et même apeurés une fois opposés à un joueur positionnel réfléchi. Avec leur jeu à courte vue, ils ne comprennent pas pourquoi leur adversaire prend parfois du temps à choisir son coup, ou bien craignent d’être surclassés par ses capacités mentales. Le vrai problème est qu’ils ne connaissent tout simplement rien à la stratégie échiquéenne.
Qu’est-ce que la stratégie aux échecs, exactement ?
Est-ce tendre un piège, puis croiser les doigts et prier pour que l’adversaire tombe dedans ? Non, loin s’en faut.
Est-ce que cela consiste à calculer l’intégralité des variantes d’une position ? Faux encore.
Aux échecs, le fait que la stratégie ait peu de rapport avec le calcul peut surprendre. Le grand maître Larry Evans définit la stratégie « …comme un plan d’ensemble et de long terme… », tandis que Hooper et Whyld, dans l’Oxford Companion to Chess, disent que la stratégie est « la planification et la réalisation des objectifs à long terme de la partie ». Le calcul, en revanche, est la simple évaluation tactique de coups, à la façon d’un ordinateur, sans objectif clair en vue.
L’expression employée « à long terme » implique une analyse approfondie mais en fait, Evans, Hooper et Whyld font allusion au jeu positionnel – l’accumulation lente et systématique de petits avantages. Peut-être le champion du monde d’échecs de 1935 à 1937 Max Euwe, président de la Fédération internationale des échecs (FIDE) de 1970 à 1978, a-t-il donné la meilleure définition.
Euwe voulait dire que l’on bâtit un plan en combinant les caractéristiques positionnelles – incluant le matériel, l’espace, la mobilité des pièces et la structure des pions – sur un grand nombre de coups, tandis qu’on utilise la tactique, qui est plus l’observation que la création, pour profiter d’une opportunité à court terme.
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